DONNES

3

Coups

26

Fourchette de MORTON  

Fourchette de Morton

Vulnérabilité : Nord / Sud

Donneur : Sud

 

 

ªA 10 3  

OUEST

NORD

EST

SUD

©8 6 5

 

 

 

2 §1

¨A 5 3

2 ¨

Contre2

3 ¨

3 ª

§D 10 6 4

Passe

4 ¨3

Passe

4 SA

ª8
N
O                          E
S
ª7 5

Passe

5 §4

Passe

6 ª

©V 9 3 ©D 10 4

FIN

 

 

 

¨R D V 9 6 2 ¨10 8 7 4

 

 

 

 

§A 9 2 §V 8 5 3

 

 

 

 

  ªR D V 9 6 4 2

1 Fort Indéterminé (fort ou long)

©A R 7 2

2 3 CI ou plus (remplace 2SA)

¨

3 Contrôle encourageant

Entame : R ¨ §R 7

4 Réponses aux rois ou 5 CI & +


  • Les enchères
  • Les Est Ouest sont particulièrements combatifs à vulnérabilité favorables.
    Les Nord Sud jouent les Contrôles Italiens sur l'ouverture de 2 §. Le blackwood s'en trouve modifié : La réponse de 5 § signifie : 3 ou 4 CI et soit 3 Rois (3 CI) soit zero Rois (donc 2 As = 4 CI). L'ouvreur connait alors un As exterieur à celui de carreau (promis par le Cue-Bid) qui ne peut être que l'As d'atout : il peut demander le chelem.
    Sur ce chelem, et comme Ouest n'a promis que 6 plis à l'atout carreau, Est trouve le sacrifice à 7 carreau trop couteux (il l'aurait fait avec l'As de carreau au lieu de ses D, V et 10).
  • L'Entame : R ¨
  • Le jeu de la carte
  • Coupez l'entame, faites tomber les atouts (ils sont 2-1) et jouez en contretemps petit Trèfle vers le mort (L'As est en Ouest compte tenu de l'intervention).
  • Si Ouest met l'As, vous défausserez vos 2 coeurs perdants sur la Dame de Trèfle l'As de carreau
  • Si Ouest retient son As, vous défausserez le Roi de Trèfle sur l'As de carreau, concéderez un Coeur et couperez le 4ème Coeur.
    Ce genre de coup, où l'adversaire ne peut ni prendre sa levée, ni duquer sans perdre une levée, s'appelle le coup de la Fourchette de Morton. (Voir aussi la manoeuvre de Milton Work)

    John Morton, archévêque de Canterbury, était Lord Chancellor du roi Henry VII d'Angleterre, c'est à dire son ministre des finances. Les riches marchands de Londres ne pouvait échapper à sa fourchette car il les piégeait en s'invitant à diner chez eux :
    - soit ils vivaient sur un grand pied, et alors ils pouvaient contribuer aux finances de l'Etat
    - soit ils vivaient frugalement, épargnaient beaucoup et donc pouvaient aussi contribuer aux finances royales.

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